Présentation

La Troupe du Musée a présenté du 2 mars au 6 avril 2013 Le noir te va si bien, une comédie de Jean Marsan, mise en scène par Eddy Oosterlinck.

 

John et Lucie sont des prédateurs : chacun, de son côté, s'est marié de nombreuses fois, et tous les richissimes conjoints sont rapidement décédés. L'inspecteur Campbell, de Scotland Yard, las de courir après eux sans pouvoir obtenir la moindre preuve de culpabilité, s'est arrangé pour les réunir dans le manoir appartenant à la sœur de Lucie. En les présentant l'un à l'autre, il espère les faire convoler en justes noces. La police espère ainsi assister au massacre et ramasser ce qui en restera...


Le(s) auteur(s)

Jean Marsan

Jean Marsan, né en 1920 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et décédé le 29 septembre 1977 à Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), est un acteur, scénariste, dialoguiste et auteur de théâtre français. Il a été tout à la fois un auteur et un acteur. Il fut pensionnaire à la Comédie-Française de 1946 à 1947. Ses pièces firent les grandes heures de l'émission « Au théâtre ce soir ». En particulier, son adaptation en 1972 de la pièce « Risky Marriage » de Saul O’Hara, avec dans les rôles principaux Jean Le Poulain et Maria Pacôme, a connu un franc succès.

 

Saul O’Hara

Saul O’Hara, d’origine Irlandaise, vécut en Angleterre jusqu’à ses 3 ans. Il s’est marié en 1948. Docteur en économie, il a écrit plusieurs œuvres sur des thèmes économiques. Sa pièce de théâtre, « Risky Marriage » a connu sa première en 1959. Trois années plus tard une version allemande, traduit par Hans Joachim Pauli, est montée à Vienne sous le titre « Heiraten ist immer ein Risico ».

C’est en tout cas ce que l’on peut trouver dans les encyclopédies. La réalité est pourtant tout autre. Saul O’Hara est un pseudonyme inventé par l’auteur est-allemand Peter Hacks et son épouse Anna Elisabeth Wiede.

 

Peter Hacks

Peter Hacks, né le 21 mars 1928 à Breslau (aujourd'hui Wrocław en Pologne), et mort le 28 août 2003 près de Groß Machnow, est un écrivain allemand d’œuvres dramatiques et lyriques, nouvelles et essais. En 1955 il se marie avec Anna Elisabeth Wiede et, communiste convaincu, s’installe en RDA. Son œuvre la plus connue est Conversation chez les Stein sur Monsieur de Goethe absent(1974). Jusqu'à ce jour, elle a été mise en scène 190 fois dans les pays de langue allemande et dans 21 pays étrangers.

Mais, en tant qu’auteur communiste, il avait peu de chance de voir ses pièces montées en RFA. Après plusieurs tentatives suivies d’échecs, il décidait d’inventer le pseudonyme Saul O’Hara, ainsi que celui du traducteur allemand Hans Joachim Pauli. Il prenait même soin d’ajouter toute une biographie de l’auteur inexistant. Le succès fut éclatant et, dans la saison 1963/64, ce fut la pièce la plus jouée en RFA. Son pari était gagné !

Les mécènes de la Troupe Bacchus

Jacky Giet

Entreprise de terrassement

Champ-sur-Layon